Une série de premiers romans inspirés du feuilleton télévisé ayant pour vedette la petite bande d'enfants née de l'imagination de Goscinny et de Sempé qui est présidée par le Petit Nicolas, un écolier malicieux et turbulent. Sous ce titre: le héros accueille chez lui son copain Alceste, qui a apporté son train électrique. Or, le papa de Nicolas, qui a toujours rêvé d'en avoir un, s'empare de l'engin et envoie les bambins jouer dans la cuisine. Or, tandis que ces derniers abîment la radio du papa de Nicolas, celui-ci fait sauter le transformateur. Voilà donc les deux camps à la recherche d'un moyen pour réparer leur bêtise...

Une tranche de vie enfantine portée par les bêtises d'une bande de gamins facétieux (et de leurs papas) qui pourra donner de mauvaises idées aux jeunes lecteurs. Alors que les bambins rusent pour ne pas dévoiler qu'ils ont brisé la radio, le papa de Nicolas offre un billet à Alceste pour le dédommager du bris. Et le visiteur, tout heureux, de confier à Nicolas: "quand [mon] père a vu que mon train n'arrêtait pas de faire sauter les plombs à la maison, il m'a juste dit: "Va jouer chez Nicolas!"" (p. [31]) Le récit se clôt donc sur cette tromperie bien peu morale, qui demeure impunie et n'incite pas les enfants à prendre leur responsabilité... Des vignettes tirées du dessin animé accompagnent le texte simple, rédigé dans une typographie large et confortable pour les lecteurs débutants. Une série dénuée de la fraîcheur, de la tendresse, de la verve et de l'humour subtil qui ont fait le succès de l'original. [SDM]